Canal St Glinglin, l'intérieur
Vous voilà revenus ? J'en étais sûr !
Vous n'avez pas fermé l'oeil de la nuit, cette sombre histoire vous tracassait.
Bon, je vais vous la rac... attendez une minute ! J'ai cru voir un...
Ah-mais-nan, mais-nan, je rêve pas ! J'ai bien vu un Benjamin ! Qu'est ce qu'il fait ?
Il pêche des bottes ? Tant mieux, il en restera moins pour les autres !
Ca c'est la plaie cette pollution. Il y a plus de bottes que de poissons, à présent.
Où il va, cet abruti ?
Ah-nan, excusez-moi, mais le Benjamin, vaut mieux l'avoir à l'oeil.
Rentrera-rentrera pas ?
Nan ! Il ne rentre pas.
Serait-ce qu'il serait décidé à changer de short ?
Entre nous, ce serait pas du luxe !
Hé-non ! Lui son truc, c'est d'aller danser le smustle dans les deux m2 de la boutique.
- Pouvez pas faire vos singeries ailleurs ? Si j’ai des clients, je les mets où, moi ?
Bien dit, petite ! Encore heureux que les Renaudin n’ont pas réussi à s’annexer ce
monument de la Culture qui les jouxte. J’ai nommé : Les vespasiennes !Ah-mais
c’est pas faute d’avoir essayé ! Vous voyez la boutique s’étendant jusqu’à
la vieille porte, vous ? Heureusement les Bâtiments de Sims ont dit NIET !
Du coup, chaque fois qu’elle descend en ville, toute la tribu des Renaudin prend un malin
plaisir à encrasser les toilettes. Benjamin, comme les autres fait son petit autodafé.
Et les mains ?! C’est pourtant écrit en bon simlish :
N’oubliez pas de vous laver les mains après…
Il en revient pas le Benjamin, il a cru entendre des voix, comme Jeanne d’Arc.
Au moins, il se décrotte les oreilles, ça aura servi à quelque chose.
Ben voyons ! Ne nous gênons pas !
Qui t’a permis de t’installer dans le jardin du père Gubre ? Tu pouvais pas attendre
d’être chez toi, pour jouer aux échecs ? Fallait que ce soit maintenant-tout de suite ?
C’est ça ! Ouvre la porte aux oiseaux, maintenant !
Je t’avertis, si jamais tu le laisses s’envoler…
Comprenez pourquoi je peux pas le quitter d’une semelle.
Il est monté dans le grenier !
Oh-mais… mais je croyais qu’ils avaient abandonné l’élevage des animaux,
mais pas du tout ! Faut croire que la vente de souvenirs, ça ne doit pas rapporter tant que ça.
C’est ça ! Joue avec le rat pour te faire mordre !
Même le chien, il se méfierait, mais pas toi, oh-non, pas toi !
Et alors ?? Qu’est ce que t’attends ?
T’as pas l’intention de pendre une douche, en plus ?!
Sors de chez le vieux Gubre, et plus vite que ça !
Ah-nan, je vous jure, le boulet !
Où j’en étais déjà de mon histoire ?? Ah-bon, j’avais pas commencé ?
Donc, c’était du temps où la vieille ville ne s’appelait pas encore la vieille ville, mais la-ville-tout-court. Le comte Colin Jourdan avait épousé une jeune fille d’une grande beauté, et ils étaient tous deux bien décidés à fonder une grande fa…
Mais qu’est ce qu’il fout, le Benjamin ?
Ah-mais, j’aurais pu te le dire, moi, que c’était pas la peine de compter ramener un souvenir de la vieille ville !
Les élus n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la nature du souvenir. Tu devrais le savoir, depuis le temps que tu hantes le quartier !
Oui-oui, je continue mon histoire…
et puis, le prenez pas sur ce ton, autrement je raconte plus rien, ça sera vite fait !
Donc, le comte et la comtesse Jourdan s’aimaient d’amour tendre. Hélas, le comte attrapa une sorte de maladie. D’aucuns prétendent, qu’il se serait fait mordre par un rat en rendant visite au père Gubre.
D’autres racontent, qu’il aurait attrapé le Saturnisme, parce que sa peau…
Psst Benjamin, les toilettes, c’est sur ta droite !
D’autres encore…
Nan Benjamin ! J’ai dit sur ta droite, là sur ta gauche, c’est la cuisine.
C’est fou ce que ça l’intéresse, ce que je dis !
Ah-bon, vous ça vous intéresse ? Je poursuis, alors ?
Donc, un certain Simfélé, -pour ne pas le nommer-, jure mordicus que le comte Jourdan aurait été mordu, non pas par les rats du père Gubre, mais par une chauve-souris enragée.
Quoi ? Quoi, faudrait savoir ?! Nan-mais dites-donc, je vous avais prévenus qu’il courait un tas de bruits contradictoires au sujet de cette histoire.
Mmm, je vois ce que c’est : c’est le bar qui l’attire, l’animal !
Et forcément… il choisit la place près du mur, et il ne pourra pas être servi !
Ca, dès qu’il y a un truc qui cloche, il le ratent pas. Des fois, je les soupçonne de le faire exprès.
Ne vous inquiétez pas, c’est réparé. D’où l’utilité de tester.
Ho-ho-ho ! Il va où, lui ?
Le restaurant c’est en face du bar, t’as rien à faire à l’étage !
Cause toujours, tu m’intéresses !
Vous voulez mon sentiment, concernant cette affaire ?
Ben… le comte Jourdan ! Faudrait voir à suivre !
Alors, là, lui pas gêné ! Il rentre dans une chambre maintenant.
Il s’installe devant la télé… z’y va, te gêne pas ! Fais comme chez toi !
Tu veux pas essayer le lit, non t’es sûr ?
J’ai bien cru qu’il allait faire.
Ben-nan, du coup, il change de chambre.
Pas mal du tout, cette chambre ! C’était celle du comte et de la comtesse.
Ah-oui, faudrait peut-être que je la termine, cette histoire.
Je vous disais donc, mon sentiment, c’est qu’on ne saura jamais de qui-de quoi.
Tout ce dont on peut être sûr, c’est que le comte, il avait pris une couleur pas claire.
Mais ! Mais !!!
BENJAMIN ! TES PIEDS !!!! Ôte tes pieds de là !
Qu’est ce qu’il nous fait perdre comme temps !
Si vous m’en croyez, on va terminer la visite sans lui.
Ca, c’est la salle de bain du comte.
Et ça c’est celle de la comtesse qui préférait les douches aux bains.
Allez, vous venez ? On redescend !
Vous remarquerez que le tabouret a changé de place.
La console aussi, pour ne pas gêner le passage.
On va au restaurant, que je vous termine l’histoire ?
Tiens, le revoilà, lui ?! Nous aura pas laissés tranquilles longtemps.
C’est ça, du homard… compte là-dessus !
Bon, le temps qu’il termine son chef d’œuvre, j’ai le temps de dire la fin de l’histoire.
Quelques temps après le début de sa terrible maladie, la comtesse aussi commença à prendre une couleur bizarre. On ne les croisa plus que la nuit, car ils craignaient que le soleil nuise à leur nouvelle carnation. Ils mirent leur hôtel en vente et partirent s’installer dans une de leur maisons de campagne : la maison des arbres morts. Et on n’entendit plus jamais parler d’eux.
Enfin… si ! Certains illuminés prétendent qu’on les verrait certains soirs rôder dans la vieille ville. Balivernes que tout ça ! Ils auraient au moins… cent cinquante ans. Faut pas croire tout ce qu’on raconte.
Allez, emballez, c’est pesé ! TELECHARGER